DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ES-TU ICI ? : six ans. ET ANCHORAGE TE PLAIT ? : je suis tombé amoureux de la ville le moment même où mon pied y a posé le pied, comment ne pas idolâtrer ce paysage de rêve avec une arrière plan un décor montagneux à en couper le souffle. MAIS DIS MOI... CROIS-TU EN L'AMOUR ? : L'amour peut prendre différente forme, j'ignore si je peux vous dresser un portrait de ma pensée concernant l'amour, il est si versatile, omniprésent dans le cœur de tout à chacun, malgré ce qu'il peut en dire. On peux le partager avec un homme, une fille, une famille. Je me contenterais de vous dire ceci : j'ai aimé, très fort et c'est ce qui fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui, seulement l'amour fait mal, les souvenirs aussi. ET QUE PENSES-TU DES AMOUREUX QUE TU CROISES AU PARC ? : Adorable, mignon, un brin cucul mais touchant et peut être même jaloux de ne plus avoir cette personne avec qui partager cet instant magique. A bien les regarder, on a l'impression que tous leurs soucis se sont envolés, comme dans un film. ALLEZ, RACONTE MOI TON PREMIER AMOUR... : j'avais sept ans, c'était au mariage de mon oncle, les bouclettes blondes de ma compagne de danse sentaient la rose. Ce ne fut qu'éphémère, mais elle reste la première femme qui a fait battre mon cœur..

J'ignore qui je demeure réellement, vous dressé un portrait de ma vie et ma personnalité serait trop idéaliste, bourré de quiproquos. Déballez au grand jour une succession de faits réels ou embaumer serait de la pure calomnie. Je peux néanmoins vous conter quelques anecdotes, tentant de les retranscrire avec le plus d'objectivité possible.

I. dix heure et demi sonne à la grande horloge du salon, j'avais toujours pensé que cette antiquité affreuse devrait finir dans une déchetterie, je sors dans le jardin laissant la porte grande ouverte. Mon ouïe se stoppe sur le tic-tac incessant de l'horloge, tandis que le vent glacial me lacère le visage. J'expire profondément, des voix lointaines et incompréhensibles arrivent à moi. Puis, je l'entends. Ce pas léger, doux, comme si elle marchait sur des nuages. Le froissement de sa robe blanche lui donne un air angélique. « Il fait un froid de canard mon cœur dehors, rentre dont. » son sourire chaleureux me ravi et j'exécute son désir sans broncher. [...] Mon cœur se brouille, je le regarde, d'une blancheur à en faire pâlir un mort, allongé dans ce sinistre lit d'hôpital. La sentence était tombé de bon matin, maman ne survivrait pas à son cancer, elle ne répondait plus au traitement. Mon enfance s'arrache à moi de façon trop brutale, je n'étais qu'un simple enfant, incapable de gérer une si grande séparation. Les souvenirs qui me hantent sont toujours les même, ces cauchemars où je la sers à l'en étouffer, où elle revenait à la maison avec ce sourire ravageur et me chantonnait des chansons disney pour m'endormir. A chaque fois, je me réveillais en sursaut, dans cette dure réalité où elle n'était plus vivante en ce monde et je pleurais sans fin. La douleur s'estompait au fur et à mesure, elle avait pourtant laissé d'immuables cicatrices et un vide dans mon cœur qui ne serait jamais comblé, mais je n'ai jamais été résigné, même enfant, rire, comme ceux de mon age, me permettre d'oublier ma peine, juste un instant.

II. Rose entra dans ma vie le 3 décembre 2004,

AVATAR : matt bomer. CRÉDITS : tumblr. PRENOM : X. PSEUDONYME : X. ÂGE : 21ans. FRÉQUENCE DE TA PRESENCE : assez souvent. QUE PENSES-TU DU FORUM : il est sublime. OU L'AS TU DÉCOUVERT : sur bazzart. COMMENTAIRES : RAS. MOT DE PASSE : OK BY SILO.